Contexte et annonce officielle
À l’issue d’une réunion consacrée à la sécurité, le bureau du Premier ministre israélien a indiqué que Benjamin Netanyahu avait « ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes dans la bande de Gaza ».
Déclarations et premières frappes
Le porte-parole de la Défense civile de Gaza a ensuite précisé que l’armée israélienne avait mené « au moins trois frappes aériennes » sur le territoire palestinien. Des témoins évoquent des impacts sur la cour de l’hôpital al-Chifa, dans l’ouest de Gaza, ainsi que sur la rue Abou Hassira et le quartier d’al‑Zeitoun.
Bilan et violences dans le sud
Onze morts ont été rapportés au fil des événements. Cinq civils supplémentaires ont été tués dans le sud de Gaza lorsqu’un véhicule civil a été touché à Khan Younès, selon le porte-parole de la Défense civile.
Par ailleurs, un bombardement visant un appartement a fait deux morts, dont un enfant, et blessé plusieurs personnes dans le quartier Amal, à l’ouest de Khan Younès.
Quatre personnes, trois femmes et un homme, ont été retrouvées après des frappes aériennes visant une maison dans le quartier Sabra, au sud de Gaza. Mahmoud Bassal avait auparavant indiqué que quatre personnes, dont un enfant et un nourrisson, avaient été blessées dans cette frappe.
Contexte et réactions internationales
Le vice-président américain JD Vance a affirmé que le cessez-le-feu à Gaza tenait, tout en précisant que « cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de petits accrochages ». Il a ajouté que le Hamas, ou une autre partie à Gaza, aurait attaqué un soldat israélien, et que, selon lui, la paix évoquée par le président Trump serait maintenue.
Inscriptions et accusations autour du cessez-le-feu
Israël a accusé le Hamas d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu après la restitution de restes d’un otage, alors qu’une partie des dépouilles avait déjà été récupérée par l’armée, suscitant la colère des proches d’otages et des autorités.
La porte-parole du gouvernement a indiqué que ces actions se déroulaient en coordination avec les États-Unis, le président Trump et son équipe.
Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a estimé que le Hamas avait attaqué les forces israéliennes dans la bande de Gaza, qualifiant cela de violation de l’accord sur le retour des corps d’otages et promettant des répercussions.
Du côté du Hamas, le mouvement a démenti toute implication dans cette attaque et a réaffirmé son engagement envers l’accord de cessez-le-feu.
Report de la remise d’une nouvelle dépouille
Le Hamas a annoncé le report de la remise à Israël d’une dépouille d’otage retrouvée dans un tunnel du sud de Gaza. Selon les Brigades Ezzedine al‑Qassam, cette décision répond à l’ordre du Premier ministre israélien de frapper Gaza et est présentée comme une violation de la trêve. Elles ajoutent que « toute escalade sioniste entraverait les recherches et la récupération des corps ».
Dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas avait libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants détenus à Gaza depuis l’offensive du 7 octobre 2023. Il devait également restituer 28 corps des captifs, mais n’en avait remis que 15 à ce stade, invoquant des difficultés liées à la localisation des dépouilles dans le territoire touché par les opérations israéliennes.

