Résultats du premier tour et enjeux du deuxième tour
Le scrutin complémentaire pour le Conseil d’État genevois a été lancé ce dimanche, avec dix candidats en lice pour succéder à Antonio Hodgers. Nicolas Walder, candidat des verts, est arrivé en tête avec 32’573 voix. Lionel Dugerdil, soutenu par l’UDC et le PLR, suit avec 27’031 suffrages. Xavier Magnin, représentant des Vert’libéraux et du Centre, totalise 20’782 voix.
Retrait d’un candidat centriste et orientations possibles
Le centriste Xavier Magnin a annoncé son retrait, ce qui laisse entrevoir un duel entre Walder et Dugerdil au deuxième tour, prévu le 19 octobre. Le président du Centre a évoqué la faiblesse du score du MCG et l’appel du PLR à voter UDC comme facteurs ayant rendu plus difficile la candidature centriste.
Du côté des Vert’libéraux, le parti précise qu’il ne présentera pas de candidat et qu’il respecte le scrutin en laissant poursuivre les deux candidats désignés par le peuple.
Pas d’alliance à droite et éventuels choix des électeurs
Les formations centristes devraient laisser une marge de manœuvre à leurs membres. Bien que Xavier Magnin ait suggéré une préférence pour l’UDC, l’ancien président des Vert’libéraux, Yves Herren, appelle à voter Vert. Les directions des deux partis se réuniront lundi pour décider officiellement des prochaines étapes. Le président du Centre affirme toutefois qu’il n’y aura pas d’alliance avec l’UDC ou le PLR.
Autres retraits et soutiens
À droite comme à gauche, d’autres retraits ont été annoncés. Le MCG et son candidat Maikl Gerzner, qui a obtenu 7’376 voix, apportera son soutien à Lionel Dugerdil. Rémy Pagani avait déjà indiqué qu’il ne ferait pas d’ombre au candidat Vert Nicolas Walder si ce dernier prenait la tête du scrutin.
Second tour incertain et enjeux de campagne
Le premier tour s’est déroulé sans surprise mais le deuxième tour devrait être plus disputé. Le président du Centre souligne que la droite possède un réservoir électoral plus vaste, ce qui pourrait peser sur l’issue, tandis que Dugerdil met en avant la nécessité de convaincre des électeurs centristes et des citoyens non affiliés à un parti.
Pour Nicolas Walder, il s’agit d’un choix clair en faveur d’une gouvernance qui privilégie des solutions pragmatiques et d’éviter les positions jugées climatosceptiques ou extrémistes. Le candidat de gauche compte sur un report de voix du centre et sur l’électorat hors partis, tout en rappelant que la campagne sera courte et qu’une action rapide est nécessaire.
Autres points de vote
Lors de ce même dimanche, les Genevois se sont prononcés sur plusieurs objets cantonaux.