Contexte et périmètre de l’initiative

LinkedIn, qui revendique un milliard d’utilisateurs, indique qu’il va utiliser les données publiques de ses membres pour entraîner ses modèles d’IA générative, et ce à partir de ce lundi dans l’Union européenne et d’autres régions, y compris la Suisse, selon un billet publié sur le blog de l’entreprise.

Dans un texte publié il y a quelques semaines, LinkedIn précise qu’à compter du 3 novembre certaines données des abonnés seront utilisées pour alimenter l’IA générative, notamment les éléments du profil, les posts et articles, les réponses et les CV déposés dans le cadre de candidatures.

Données concernées et exclusions

Les messages privés et les données relatives aux salaires ne font pas partie de cette utilisation.

Désactivation et protection des mineurs

Les détenteurs d’un compte peuvent désactiver cette utilisation dans les paramètres de confidentialité du site. LinkedIn précise en outre que les mineurs ne seront pas concernés, même si leur préférence apparaît activée.

Portée géographique et contexte concurrentiel

La mesure est déjà en place aux États-Unis et sera déployée ce lundi au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada et à Hong Kong.

Dans le même ordre d’idées, Meta utilise aussi le contenu public de ses utilisateurs pour entraîner ses modèles d’IA générative, à moins que ces derniers aient rempli un formulaire de refus.

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