À 43 ans, Leonid Radvinsky, homme d’affaires américano-ukrainien et propriétaire de la plateforme OnlyFans, continue de bénéficier largement du succès financier de l’entreprise.
Des dividendes records pour le dirigeant
En 2023, OnlyFans, société basée au Royaume-Uni et principalement connue pour ses abonnements à contenu adulte, a versé 701 millions de dollars de dividendes à son actionnaire unique, soit environ 560 millions de francs suisses. Depuis l’acquisition de la plateforme en 2018, Radvinsky aurait déjà touché plus d’un milliard de dollars de revenus cumulés grâce à cette activité.
Une croissance toujours soutenue
Le modèle économique du site repose sur une commission de 20 % prélevée sur les revenus générés par ses créateurs. Selon les derniers chiffres publiés, le chiffre d’affaires d’OnlyFans a progressé de 9 % en 2024, atteignant 1,4 milliard de dollars. Le bénéfice avant impôts s’élèverait quant à lui à 684 millions de dollars, confirmant la rentabilité de la plateforme.
Hypothèse d’une vente de la plateforme
Ces résultats coïncident avec des informations relayées par la presse britannique concernant un éventuel projet de cession. En mai, il a été rapporté que des discussions portaient sur une valorisation autour de 8 milliards de dollars, avec un consortium d’investisseurs emmené par la société américaine Forest Road Company.
Stratégie et diversification annoncées
La directrice générale d’OnlyFans, Keily Blair, ancienne avocate spécialisée dans la protection des données, a déclaré que la plateforme avait diversifié ses contenus. Tout en soulignant que l’essentiel de l’activité restait centré sur le contenu pour adultes, elle a évoqué une expansion vers de nouveaux domaines comme le sport et le lifestyle.
Un propriétaire discret
Leonid Radvinsky préfère rester en retrait des médias. Installé en Floride, il se présente comme investisseur en capital-risque. Avant OnlyFans, il s’était déjà constitué une fortune grâce à des entreprises dans le secteur des webcams pour adultes. Âgé de 43 ans, il n’accorde pas d’interviews et n’apparaît que rarement en public. D’après Le Figaro, certains de ses anciens collaborateurs seraient liés par des accords de confidentialité, renforçant encore le caractère énigmatique de son profil.