Rave parties non autorisées: une motion visant le cadre pénal
Deux mille fêtards ont pris quartier à Malleray en juin dernier, un épisode que Nicolas Kolly, conseiller national fribourgeois (UDC), souhaite éviter à l’avenir.
Une proposition pour criminaliser l’organisation de rave parties
La semaine dernière, cet élu a déposé une motion au Parlement visant à créer une infraction pénale explicite interdisant l’organisation de rave parties non autorisées, avec des poursuites engagées d’office, selon les informations relayées par Watson. Les participants pourraient, eux aussi, être concernés par une amende d’ordre lorsqu’ils participent à ce type de rassemblement.
Position des autorités et référence italienne
Selon lui, les forces de l’ordre se révèlent souvent démunies face à ces manifestations, et les autorités laisseraient les événements se dérouler, laissant au propriétaire des terrains occupés le soin de gérer les conséquences. Il préconise donc une réforme du Code pénal au niveau fédéral, inspirée du modèle italien.
Réactions et inquiétudes des acteurs concernés
L’initiative est sujette à débat. Du côté des organisateurs et de l’association romande Ondes Libres, spécialisée dans la réduction des risques et le dialogue avec les autorités, on s’inquiète d’une criminalisation d’une culture alternative. Un représentant actif du collectif affirme qu’un dialogue renforcé serait préférable à une répression accrue.