Rencontre exclusive avec Cécile de France : son rôle dans « Dalloway » et son ressenti sur l’intelligence artificielle

Une participation marquante au Festival de Cannes 2025

À l’occasion du 78e Festival de Cannes en mai 2025, la complicité visible entre l’actrice Cécile de France et Mylène Farmer a attiré l’attention des présents. Leur présence commune a illustré une relation empreinte de convivialité et de respect mutuel, tout en renforçant la dynamique du festival.

Une trajectoire artistique riche et variée

Connue du grand public depuis sa rôle dans « L’auberge espagnole » en 2003, Cécile de France a su séduire le écran dans divers registres. Sa filmographie comprend notamment « Haute tension », « Les poupées russes », « Rebelles », « Sœur sourire », ou encore la production américaine « Au-Delà » de Clint Eastwood avec Matt Damon.”

Plus récemment, elle incarne Clarissa, une romancière en panne d’inspiration, dans le thriller « Dalloway », actuellement en salles. Le film met en scène une assistante virtuelle, Dalloway, dont la voix est interprétée par Mylène Farmer, ce qui marque une étape importante dans la narration.

Une collaboration proche avec Mylène Farmer

Le personnage de Dalloway soulève rapidement des questions sur la limite entre la technologie et l’intérêt humain, car l’IA devient de plus en plus intrusive. La rencontre avec Mylène Farmer, qui présente la voix de cette intelligence artificielle, s’est déroulée de manière tout à fait chaleureuse et enrichissante. Lors du tournage, l’actrice belge de 49 ans a collaboré en studio pour enregistrer ses répliques, ce qui lui a permis de les entendre en temps réel lors du tournage. Selon ses mots, cette première rencontre a été émotionnelle et pleine de bienveillance, Mylène Farmer étant dépeinte comme une femme attentive et généreuse.

Réflexions sur le développement de l’intelligence artificielle

Lors d’une interview, Cécile de France a exprimé une perception nuancée de l’intelligence artificielle. « Je ne suis pas une experte en technologie et je n’ai pas une connaissance approfondie du sujet », a-t-elle confié. Cependant, sa série de lectures, désormais complémentée par des documentaires et podcasts, lui a permis de constater que plusieurs intellectuels restent pessimistes face à ses développements.

Elle souligne l’importance d’établir des règles pour encadrer l’usage de cette technologie. La question de savoir à qui profite l’IA, si elle est exploitée dans un but humaniste ou essentiellement pour le profit, est cruciale. Selon elle, la transparence et le respect des droits fondamentaux doivent guider son déploiement, et il est essentiel que des sanctions soient prévues pour garantir un usage responsable. Enfin, elle insiste sur la nécessité pour l’humanité de faire preuve de discernement face à l’essor de l’intelligence artificielle, qui pourrait être source de promesses mais aussi de risques.

Une carrière subjective et une visibilité modérée

Posant un regard réaliste sur sa popularité, Cécile de France souligne que son objectif nécessairement ne tourne pas autour de la notoriété. Elle préférer sélectionner des rôles riches en défis et en nuances, visant avant tout à maintenir une relation sincère avec le public. La discrétion dans sa vie personnelle lui permet de éviter une reconnaissance quotidienne, ce qu’elle précise comme un avantage, tout en soulignant la gentillesse des échanges qu’elle peut avoir avec les spectateurs. En somme, l’actrice exprime éprouver une équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie privée, une situation qu’elle qualifie de épanouissante.