Contexte du débat

Des milieux écologistes et associatifs dénoncent une tentative de revenir sur la décision populaire du 24 novembre 2024, qui s’opposait à l’extension du réseau autoroutier en Suisse.

L’organisation actif-trafiC critique un rapport jugé antidémocratique, qui remet en avant des projets tels que le tunnel du Rhin à Bâle ou le Rosenberg à Saint-Gall. Elle accuse le conseiller fédéral Albert Rösti d’« ressortir des dossiers du placard » et affirme envisager un référendum si ces projets devaient progresser.

La même tonalité est adoptée par l’Association transports et environnement (ATE), qui rappelle que la volonté populaire doit être respectée et que les fonds publics doivent prioritairement soutenir la mobilité douce et le rail.

Les Vert-e-s suisses, par la voix de leur présidente Lisa Mazzone, dénoncent une « politique du bitume » contraire aux objectifs climatiques et estiment que les investissements doivent désormais viser la mobilité durable.

Des liens d’actualité évoquent des réactions régionales, avec des références à des sujets tels que Transports 2045 et les échanges autour du classement de certains projets ferroviaires comme non prioritaires, notamment à Vernier et à Bâle.

Des positions divergentes selon les acteurs

Les associations écologistes et citoyennes

Pour ces acteurs, le rapport est perçu comme une tentative de revenir sur le verdict démocratique et de rouvrir des dossiers sensibles. L’organisation actif-trafiC évoque un effet antidémocratique et mentionne des projets comme le tunnel du Rhin à Bâle et Rosenberg à Saint-Gall; elle met en cause le conseiller fédéral Albert Rösti et menace de recourir à un référendum si des projets étaient avancés.

L’ATE partage une position similaire, appelant au respect de la volonté des électeurs et à une réorientation des fonds publics vers la mobilité douce et le rail. Les Vert-e-s réaffirment que l’objectif climatique impose une priorité à la mobilité durable.

Les milieux routiers et leurs partisans

Du côté des acteurs routiers, notamment le Touring Club Suisse (TCS), l’idée prévaut que les autoroutes demeurent l’épine dorsale du système de transport et qu’il serait indispensable d’investir autant dans la route que dans le rail pour prévenir un affaiblissement du réseau.

Des liens d’actualité évoquent des réactions régionales, avec des références à des sujets tels que Transports 2045 et les échanges autour du classement de certains projets ferroviaires comme non prioritaires, notamment à Vernier et à Bâle.

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